CODE MORAL
Lorsque le Jigoro Kano créa le Judo Kodokan, son intention était de promouvoir un moyen d'éducation nouveau dont le principe était : "une meilleure utilisation de l'énergie physique et mentale".
Ce principe de portée générale englobe, en fait toutes les activités humaines. Ainsi "Judo" dans le sens le plus large du terme, est une étude, un procédé d'entraînement applicable à l'esprit et au corps aussi bien en ce qui concerne la direction de sa vie que de ses affaires.
Créé en 1985 par le français Bernard Midan (ceinture noire n°82, un pionnier du judo pour les jeunes) en s'inspirant de valeurs traditionnelles, le code moral du judo est donc exprimé en quelques idées simples :
LES VALEURS COMPLÉMENTAIRES
Le meilleur emploi de l'énergie
Dans sa pratique le judoka est à la recherche du meilleur emploi de l’énergie physique et mentale. Ce principe suggère l’application à tout problème de la solution la plus pertinente : agir juste au bon moment, utiliser la force et les intentions du partenaire contre lui-même. Il incite à une recherche constante et dynamique de perfection.
Entraide et prospérité mutuelle
En Judo, les progrès individuels passent par l’entraide et par l’union de notre force et de celle des autres.
La présence du partenaire, du groupe est nécessaire et bénéfique à la progression de chacun.
Le grade du judoka est représenté par une triple valeur
« SHIN », intègre l'intelligence dans le combat, mais également la valeur morale du judoka et sa capacité à transmettre aux autres
« GHI », représente le savoir-faire, l'expertise et la maîtrise techniques
« TAI », ensemble des qualités physiques au service de la technique, pour atteindre un maximum d'efficacité
Le « SHIN », cité en premier, donne seul le sens aux deux autres.